Articles et interviews : avant 2003

Je suis désolée de l'imprécision de cette page : j'ai compilé quelques interviews découpées dans des magasines, mais je n'avais à l'époque pas pensé à en relever ni le nom, ni la date de parution. Il s'agit là d'interviews concernant principalement la sortie du 1er single d'Olivia, Paris, en 2002.




Tu as mis du temps à sortir ton premier single !
C’est parce que je ne voulais pas de « je t’aime, tu me manques, le ciel est bleu, vient dans mes bras » […].

D’où viennent tes goûts musicaux ?
C’est ma culture ! Mon papa est musicien. Il adorait Nougaro, Lavilliers, Jonasz. Alors après ma période rock anglo-saxon, je suis revenue à la chanson française.

Il y a longtemps que tu veux chanter ?
Oh oui ! A 15 ans, j’ai monté mon premier groupe de rock avec quatre copains à moi. On s’est appelés The Crow, puis les Five. Mais quand j’ai dit que je voulais faire de la musique, mon père n’a pas voulu. Il me disait que c’était un milieu pourri, qu’il en savait quelque chose puisqu’il en avait fait son métier. Il est guitariste et chanteur […].

[…]
Tu écris aussi ?
Oui, c’est quelque chose que je fais depuis ma première année de fac. C’est une période où je n’étais pas très bien dans mes baskets ? Je ne savais pas trop comment évacuer tout ça. Au départ, c’était par refus, et puis les gens dans la rue qui m’inspiraient.

Tu as toujours été aussi attentive aux gens ?
L’être humain me touche. Vois un enfant me fait craquer ? Mes parents ont tenu un café avec mes grands-parents et mes oncles. Et là-dessus on pourrait en écrire des chansons ! De l’âge de 2 à 11 ans, je trainais dans la salle. Et je restais avec les vieux, je jouais à la belote…

Tu as passé ton enfance à chanter ?
Je n’ai pas commencé par la musique. Tous les étés jusqu’à 16 ans, je faisais du théâtre avec ma tante qui s’occupait du Médiéval à Carcassonne. J’adorais ça. C’était le seul moment où je me sentais à 100%  à l’aise dans mes baskets.

Alors tu as continué la scène…
Oui, bien sûr. Je bougeais pas mal. Et ça faisait deux étés que je faisais 50 dates avec des orchestres de bals dont les gens n’avaient rien à foutre ? Au bout de deux saisons, je ne pouvais plus. C’est à ce moment que j’ai décidé de m’inscrire à la Star Academy. Même si cette image est opposée à la mienne.


Avec Chet


Comment est né votre premier single, Paris ?
Avec Chet pour le texte et Jérôme Rebotier pour la musique, on a pas mal galéré pour parvenir à ce que je voulais. Et encore, je ne suis pas tout à fait satisfaite ! Personnellement, j’aurai aimé un côté plus « guinguette », avec plus d’accordéon. Mais ça, c’est mon côté perfectionniste, pour ne pas dire hyper chiante. J’aime bien le deuxième single, Légère, écrit et composé par les mêmes et également réalisé par Iso et Mitch, ceux-là même qui ont arrangé le dernier album des Rita Mitsouko.

[…]
Pourquoi vous, provinciale à 100%, avez-vous décidé de chanter Paris ?
Paris, c’est le symbole de ma réussite. C’est un thème que j’entendais souvent dans les chansons que j’entendais et que je rêvais de m’approprier un jour. Et puis aujourd’hui, je vis toute seule à Paris. Pour le moment je ne sais pas trop où je campe ! Je squatte un peu. […]. 


 

Ton single Paris : comment a-t-il été concocté ?
J’ai rencontré Chet et Jérôme Robotier. Chet est un auteur-interprète qui vient de sortir son second album qui s’appelle L’amour à la française, et Jérôme Robotier est un compositeur de musique de films. Ils avaient cette chanson depuis longtemps et ils n’avaient pas encore trouvé l’interprète idéal pour eux : ils ont accepté de me la donner ? Voilà ! C’est un super travail d’équipe, humain et artistique. […] Paris raconte un petit peu l’arrivée d’une jeune fille à Paris, qui est un peu perdue mais qui finalement, puisqu’elle est dans la capitale symbole de la réussite, de l’aboutissement d’une carrière artistique, est heureuse quad même. Un peu paumée, du mal à trouver ses repères, mais qui est bien.

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